Un cépage bourguignon, reconnu aux frontières de notre plaisante maison d’hôtes de charme en Bourgogne.

Longtemps moins réputé que le cépage chardonnay qui fait la notoriété des grands vins de Bourgogne, le cépage a retrouvé toute sa place notamment parce que les vignerons ont amélioré leur façon de le travailler, mais aussi par les soins apportés à la vigne et désormais grâce à une récolte faite à pleine maturité et à une vinification particulièrement soignée.

Pourtant, ce cépage est fort ancien sur notre territoire puisqu’il est présent dès le XVII em siècle en Bourgogne. Il est issu d’un croisement entre deux cépages, le gouais blanc et le pinot noir.

C’est en 1937 que l’aligoté a connu sa première reconnaissance en tant qu’appellation d’origine contrôlée régionale qui peut donc être produit dans toute la Bourgogne, reconnaissance obtenue en même temps que les autres appellations de Bourgogne.

Encore récemment, il était surtout connu comme le vin blanc qui sert à confectionner le célèbre Kir. On le sait, cet apéritif doit sa renommée au chanoine Kir, prêtre et homme politique français, ancien résistant. Il fut maire de Dijon de 1945 à 1968. Il prit l’habitude de servir à ses invités un blanc cassis.

C’était composé d’un tiers de crème de cassis et de deux tiers de vin blanc. Cette recette d’origine perdure même si nos goûts ont évolué et que l’on préfère généralement un Kir moins sucré avec moins de cassis et plus d’aligoté devenu de très bonne qualité.

Ce cépage est planté sur 2000 hectares en France dont 1800 en Bourgogne depuis la région de Chablis jusqu’au Mâconnais.

C’est un vin agréable à l’œil avec sa robe jaune pâle légèrement dorée, mais également en nez avec des arômes de fruits blancs, de fleurs blanches et de pomme verte. Il est aussi très plaisant en bouche en raison de sa fraîcheur et de son acidité fruitée. Un grand plaisir à déguster.

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Source F. Belet-Boutet

Club d’œnologie de Lormes